1 – Qu’est-ce qu’un espace protégé ?

C’est un territoire avec une importante valeur naturaliste et environnementale, qui est défendu et exploité dans le but de le conserver pour les générations présente et futures. Quand vous vous trouvez dans un espace protégé vous êtes un hôte de la nature : quand vous revenez de vos excursions, ramenez les ordures avec vous, ne cueillez pas de fleurs, d’insectes et de minéraux qui font partie de l’habitat naturel du Parc, ne laissez pas de traces de votre passage. (Règlement provisoire pour la visite du Parc par les touristes)

2- Où se trouve l’entrée du Parc ? Combien coûte l'entrée ?

Les limites du Parc ne sont pas clôturées : les cinq vallées du Parc peuvent se visiter librement (bien entendu dans le respect des règlements) à n’importe quelle heure et il n’y a pas de ticket d’entrée ! À l’intérieur du Parc, vous pouvez effectuer des excursions avec les guides, faire de longues promenades sur les sentiers ou visiter le jardin botanique alpin Paradisia, l’écomusée du cuivre de Ronco et les points d'informations.

3- Où est-ce qu’on peut voir les animaux ?

Dans le Parc, qui s’étend sur plus de 70 000 hectares, il est probable d’avoir l’occasion de les observer, même si ce n’est pas un zoo ! Il est possible de rencontrer des animaux sauvages en liberté déjà au fond des vallées pendant l’hiver et au printemps ; l’été ils se déplacent à des altitudes plus élevées pour se nourrir en vue du long hiver qui les attend. Ne les dérangez pas car cette activité est très importante pour leur survie pendant l'hiver, observez-les de loin.

4- Pour quelle raison je ne peux pas amener mon chien dans le Parc ?

Dans le Parc, les chiens ne peuvent pas circuler librement parce qu’ils pourraient rencontrer la faune sauvage : les animaux, même s'ils ne sont pas directement agressés, peuvent subir un grand stress. Les chiens peuvent entrer, mais toujours tenus en laisse, en bas dans la vallée.

5 - Puis-je donner à manger aux animaux sauvages ?

Renards, marmottes, bouquetins, chamois, etc. ne doivent pas recevoir notre aide, si ce n'est dans des circonstances particulières, même si ceci peut être considéré comme un acte de bonté envers eux. Les animaux sauvages pourraient réagir, involontairement, même de façon agressive. Ou alors ils pourraient s’habituer à la présence de l’homme, et perdre ainsi l’instinct et la capacité de se procurer la nourriture, et enfreindre les règles de la sélection naturelle. Par conséquent, ne cherchez pas à les approcher, mais observez-les de loin : ils pourront ainsi manger tranquilles !

6- Je voudrais travailler pour le Parc, que dois-je faire ?

Le Parc est un établissement semi-public ; l’accès aux emplois a lieu sur concours public. Nous vous conseillons de vérifier dans la section BRE (bureau des relations extérieures) s'il y a éventuellement des recrutements en cours. Pour les propositions de collaboration, adressez-vous directement aux services qui vous intéressent. Pour le bénévolat et les stages, nous vous renvoyons à ces secteurs du site.

7- Où est-ce que je peux camper à l’intérieur du Parc ?

Les animaux sont sensibles à la présence de l’homme. Si l’on campe n’importe où on dérange la faune sauvage, on abîme les pâturages, on favorise la dispersion des ordures. Si vous souhaitez passer la nuit sous la tente dans le Parc vous êtes les bienvenus, à condition que vous utilisiez les campings. Mais il n’est pas possible de camper librement au dehors des aires équipées. En cas d'urgence les alpinistes peuvent bivouaquer pour une nuit seulement si les localités ne sont pas desservies par des refuges ou si ces derniers sont complets. Même pour stationner son camping-car il faut se servir des campings ou des aires équipées. (Où dormir ?) (Règlement de visite, Art.10). Compte tenu des mesures anti-COVID-19 envisagées aux niveaux central et local, ce n'est qu'en 2021 qu'il est possible de camper dans le parc avec une tente, exclusivement à proximité immédiate des bivouacs existants et exclusivement pendant la période de coucher / lever de soleil, dans le cas où à qui il est jugé approprié, compte tenu des limites d'accès posées par l'urgence COVID-19, de protéger sa propre santé et celle des autres.

8- Est-il vrai qu’à l’intérieur du Parc on ne peut pas construire ? Et si je dois faire des travaux pour mon habitation ?

Selon la loi 394/1991, pour tout travail de bâtiment ou ouvrage à réaliser à l’intérieur du Parc, il faut demander l’autorisation à la Direction. L'autorisation doit être délivrée dans les 60 jours maximum (avec éventuellement une seule prorogation de 30 jours supplémentaires). Il est donc nécessaire de suivre les procédures contenues dans la section BRE (bureau des relations extérieures). (Comment obtenir la délivrance de l’autorisation de construire)

9- Les sangliers ont fait des dégâts dans mon terrain, comment puis-je être remboursé ?

Dans le cas de dommages causés par la faune sauvage aux terrains des propriétaires à l’intérieur du territoire du Parc il faut présenter une demande de dédommagement aux postes de vallée du corps de surveillance compétent, dans les 10 jours suivant la constatation du dégât aux cultures. Dans le cas où les dommages ont été causés aux animaux domestiques en règle avec les normes de transhumance, les exploitants agricoles doivent demander l'intervention du vétérinaire du service sanitaire local compétent et du personnel du corps de surveillance du poste de vallée correspondant, dans les 24 heures suivant l'épisode de prédation, et ensuite présenter demande de dédommagement dans les 20 jours. (Cahier des charges d’indemnisation des dégâts causés par la faune sauvage au patrimoine agropastoral du parc national du Grand Paradis) (Demande d’indemnisation pour des dommages provoqués par la faune sauvage aux cultures dans le territoire du parc national du Grand Paradis) (Demande d’indemnisation pour des dommages provoqués par des animaux prédateurs au patrimoine zootechnique dans le territoire du parc national du Grand Paradis).